By Alice Bergeret • 2 décembre 2020 • Commentaires fermés sur Séparation, deuil et hypnose
Chacun de nous a eu à affronter la souffrance, avec parfois le sentiment de perdre pied.
La première question serait “comment avons-nous réagi à cette souffrance ? Comment mieux y réagir ?”
La deuxième question concerne les effets de la souffrance. Au delà des insomnies, des crises de larmes ou de rage et d’autres symptômes, qu’est-elle susceptible de nous apporter ? Peut-être recèle-t-elle un savoir indispensable ? (Celui qui n’a jamais souffert, que sait-il ?”)
Combien de personnes ai-je reçues ces mois-ci, qui n’ont pas pu dire adieu à un papa, une maman, décédés loin, pendant que les frontières étaient fermées ?
Cela vient rajouter de la frustration, de la colère, du chagrin à un deuil qui en comporte déjà par nature.
Combien de personnes ai-je reçues ces mois-ci, qui ont vécu une séparation, une trahison et ont juste envie de hurler “ce que tu m’as fait, j’en souffrirai jusqu’à ma mort !”. Et un 2eme deuil qui réactive le premier quand l’info tombe : elle a retrouvé quelqu’un, ils nagent dans le bonheur.
Sans parler des licenciements dûs à la crise actuelle, avec des perspectives bien incertaines quant à la suite.
Etrangement, quel que soit le deuil, les phases restent les mêmes.
Bien sûr tout se fait en son temps, à son rythme, au rythme qui est le vôtre.
Face à ce conjoint qui s’en va pour quelqu’un d’autre, comment ne pas être furieux, puis triste ?
Comment se défaire plus vite de cette souffrance, sinon la transformer afin d’en tirer quelque bénéfice ?
… Facile à dire !
D’autant que la première phase est bien sûr le déni. Parce que quand cette souffrance physique et mentale nous atteint, quel meilleur réflexe que de la repousser, de nier l’évènement, de refuser l’idée même que ça a eu lieu ou que cela nous atteint. Il existe un moment ou devant la violence de l’évènement nous ne pouvons que fermer les yeux. C’est bien naturel. Tout comme il est normal, ainsi aveuglé de se cogner à la réalité qui nous fait alors toujours plus mal.
Ce qui provoque la deuxième phase : la colère ! Jusqu’à parfois devenir fou de rage, ne pas se reconnaitre soi même, car oui, la souffrance nous fait perdre notre maitrise, perdre ce qu’on croyait sous contrôle.
Puis vient la troisième phase, la tristesse, nous vacillons, comme dans un égarement triste et douloureux, le constat que la situation change, nous pouvons glisser dans la mélancolie, le désespoir et l’isolement, nous enfoncer pendant que l’entourage nous dit que le temps résoud tout, que ça va passer…
Ne dites jamais à quelqu’un qui souffre d’oublier, ni que ça va passer.
Seule l’hypnose permet d’accélérer ce processus, pas le mental qui bloque et ressasse.
Demander à quelqu’un qui vit une émotion de ne pas la vivre, c’est lui refuser de vivre. Une émotion est toujours vraie. Et nous sommes bien sur terre pour vivre les émotions (pas pour les picoler, les injecter, les fumer, etc.)
Beaucoup de mes clients me disent “je veux oublier”, “enlevez-moi ça de ma tête, de ma vie”… J’entends bien, mais ne serait ce pas se mentir ? Jeter un voile, en laissant la gangrène s’installer dans la blessure et empirer le mal ?
Affronter ? Certains clients me disent “je veux comprendre comment on en est arrivé là”. Ok, mais serait ce réellement utile de s’attarder sur la situation la ressasser, la figer à nouveau et accorder plus de valeur à ce qui n’est plus qu’à ce qui est ? Cette situation n’est plus donc il vaut mieux affronter, c’est à dire se laisser transformer par ce contexte nouveau auquel on ne peut rien changer.
Accepter ? Accepter que cette peine cohabite avec le recommencement d’une sérénité, d’un certain bonheur de vivre, malgré tout.
S’autoriser à laisser apparaître une nouvelle configuration. L’accueillir.
Un deuil c’est un bouleversement dans la hiérarchie de nos attachements et certaines réalités que nous croyions dures comme fer se désagrègent et se situent maintenant ailleurs, à d’autres hauteurs. Nos récriminations n’ont plus de portée, notre sensibilité s’est crispée.
Monter sur les épaules d’un thérapeute, se reconstruire avec de nouvelles informations.
Car l’évènement douloureux peut devenir une occasion d’affiner nos perceptions et d’en élargir le champ. Nous devenons plus affutés par rapports aux signes que nous envoie l’existence, nous n’avons plus besoin de longues analyses pour instinctivement réagir mieux aux aléas.
Tourner une page du passé en gardant juste les bon messages, ceux qui permettent d’évoluer.
Vous retrouverez la sérénité. Une sérénité différente, plus réelle.
Le bon thérapeute dans ces situations, est celui qui vous écoute sans vous faire la morale, car il n’y a rien à dire, rien à faire, que de s’autoriser à laisser le processus se faire. Le savoir, c’est déjà booster le processus vers la guérison.
Ouvrir les portes et les fenêtres de la prison du mental.
Retrouver gout à la vie.
Comme le disait Jean D’Ormesson, “Vivre est une catastrophe et un sacré bonheur. La vie est une vallée de larmes et une vallée de roses”.
Merci pour les épines, merci pour les roses, leurs couleurs et leurs parfums.
Je vous accompagne à Lyon ou en visio. à votre rythme.
Alice Bergeret, Hypnose et coaching
Vice-Présidente de l’Union Francophone d’Hypnose
Rdv sur Doctolib.
En savoir plus sur mon accompagnement : méthode, tarifs et témoignages.
Coach & Hypnopraticienne
certifiée FFHTB et NGH
22 bd de l’Europe
69310 Pierre-Bénite
06 12 17 65 33
Du lundi au samedi, sur rendez-vous uniquement.
Déplacement à domicile pour le suivi des personnes à mobilité réduite (me consulter). Lyon, Saint-Genis-Laval, Irigny, Brignais, Oullins, Givors, La Mulatière, Sainte Foy-Lès-Lyons, etc.
Les témoignages recueillis sont donnés à titre d’exemple, les résultats dépendent de la situation et de votre engagement.
Il est important de rappeler que je ne suis ni médecin, ni psychologue, ni psychiatre, ni psychothérapeute …. Savoir plus
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